Flizzik n'était pas un Gnome comme les autres, et il le savait. Chaque fois qu'il marchait dans les rues de Gnomeregan il se sentait étrange, chez lui, mais étrange. Les autres Gnomes passaient le plus clair de leur temps à inventer, et lorsqu'ils n'inventaient pas, ils riaient en buvant. Mais Flizzik ne riait pas, il ne buvait pas non plus. Sa seule motivation était la magie sous toutes ses formes. Il voulait percer les mystères des arcanes, contrôler les puissances du cataclysme, maîtrisé la force du givre et même plier le néant à sa volonté. D'ailleurs, lorsqu'il donnait ses cours de magies aux petits gnomes, ils tentaient nombres d'expériences sur ses élèves, mais aucunes trop dangereuses bien sûre.
Flizzik avait aussi un frère, un magicien comme lui, mais qui avait rejoins les rang du Kirin Tor pour en apprendre plus sur la magie. C'était d'ailleurs un sujet de discorde entre les deux frères, Flizzik, malgré sa différence avec les autres Gnomes, était fier d'être l'un des leurs. Il se bombait le torse à chaque fois qu'il pensait à tout ce que son peuple de génie avait innové au sein de l'Alliance; tandis que son petit frère lui avait fuit son peuple pour préféré une assemblée de mage hautaine, avide et qui possédait une connaissance plus que réduite sur le magie.
Malgré tout cela, Flizzik aimait sa vie, et c'est la première chose qui lui vint à l'esprit lorsqu'il se réveilla ce matin la. Comme tout les jours il sortit de son lit, s'habilla, déjeuna copieusement et se mit en route. En sortant de sa maison il constata en premier lieu que la rue était déserte... Ce qui lui paraissait étrange car les Gnomes aiment à animer leur ville dès le matin. Il continua tout de même sa route jusqu'à l'académie de magie mais la trouva fermée. Seul un Gnome était resté et ne tarda pas à le lui faire savoir.
- Flizzik ! Je te cherchais partout !
- Mais... Miglor ? Que fais-tu la mon frère ?
- Je suis revenu il y a deux jours de cela ! On dit qu'une armée de Troggs marchent vers la ville...
- Oui je sais, nous avons cette information depuis quelques jours déjà, mais le Grand-Bricoleur ne l'a faite filtré qu'au hautes-autorités, comment es-tu au courant ?
- Je suis un mage du Kirin Tor voyons, je sais tout ! Mais ce n'est pas la question Flizzik, l'armée Trogg est déjà la et nous devons nous rendre aux portes, ton école à été évacué vers Forgefer, viens !
Plus un mot ne sortit de la bouche des deux frères, il se hâtèrent vers les portes de Gnomeregan et constatèrent avec amertume que l'armée Gnome perdait du terrain.
- Il nous faut les aider Miglor ! Va utilisez ta magie pour créer des remèdes au blessé, je reste ici.
- Très bien Flizzik, fait attention mon frère !
Flizzik ne voulait pas que Miglor combatte, son frère était le seul Gnome qui le comprenait et c'était tout de même son petit frère !
C'est ainsi qu'il se lança dans la bataille, lançant quelques sorts ici et la. Il ne voyait que les Gnomes tomber sur le sol, les Troggs arrivaient toujours en masse, on aurait dit qu'ils sortait d'un flot infini des entrailles de la terre. Le combat ne tarda pas, le Grand-Bricoleur craignait pour son peuple appela la retraite de ses forces armées. Jamais le coeur de Flizzik fut aussi emplie de rage.. Où étaient les Humains ? Que faisaient les Nains face au malheur des Gnomes ? Et par dessus tout : Pourquoi fuir ? Ce fut un couloir principal offert au Trogg dès la première journée de lutte. Deux tombèrent le lendemain, et toujours plus de Gnomes avec... Et l'Alliance n'était toujours pas la. Cela continua jusqu'au cinquième jour. Retranché dans les dernières barricades au fond de Gnomeregan, l'armée Gnome savait qu'elle ne tiendrait jamais, mais Flizzik voulait continuer, il criait à ses frères de charger et de protéger Gnomeregan, il leurs ordonnait d'aller sauver les civils qui n'étaient pas encore évacués. Mais rien ne ce passa. Il fut contrait de quitter Gnomeregan avec le reste de son peuple. Le jour sombre de la chute de Gnomeregan resta inscrit à jamais dans le cœur meurtrit de Flizzik. On estima les pertes à environ quatre-vingts pour cent du peuple Gnome. Beaucoup y virent l'extinction totale de leur peuple... Mais pas Flizzik. Retranché dans les bibliothèques naines il y cherchait le savoir. Les Gnomes avaient été trop faibles, et cela leur avaient coûtés beaucoup trop chère. La faiblesse était maintenant inacceptable. Flizzik chercha longtemps, sans jamais s'arrêter. Il s'entraîna des semaines durant, sans jamais s'arrêter. Et lorsqu'il comprit enfin, il fit vœu de n'utiliser la magie que pour détruire dorénavant. Seul le feu à l'état brut pourrait lui rendre son foyer, seul les puissances d'un cataclysme ardent, si elles étaient maîtrisé lui rendrait Gnomeregan...
Il arpente désormais Azeroth et Draénor dans le seul but de trouver une puissance infinie qui lui permettrait de consumer chaque Trogg qui respire encore l'air de sa Gnomeregan.